Ce matin, nous profitons de la terrasse de l’hôtel pour prendre notre petit déjeuner puis pour flâner jusqu’à ce que le taxi arrive pour nous emmener à l’aéroport.
Là, nous allons nous poser un moment au restaurant avant d’embarquer.
Décollage un peu après midi. Je prends conscience de l’étendue de la ville, que je n’avais pas imaginée aussi grande.
Là encore, l’avion a l’air d’avoir fait pas mal d’heures de vol… Mais dans la rangée d’à coté, un moine bouddhiste passera tout le trajet à réciter des mantras. Nous voilà protégés !
Le vol se passe sans encombre, sans même l’ombre d’une perturbation. Nous survolons plusieurs vallées, avant d’arriver au-dessus de Katmandou.
Notre chauffeur de taxi nous attends à la sortie de l’aéroport avec une petite pancarte à mon nom. Il nous amène jusqu’à notre hôtel au cœur de Tahmel. Nous retrouvons les sacs que nous avions laissés, avec quelques affaires propres qu’ils est bon d’enfiler !
Nous partons ensuite dans les rues de Katmandou, en direction de la place du Darbâr, qui regroupe temples hindous et palais royaux.
Nous passons par la vieille ville et nous pouvons constater un peu partout les stigmates du séisme de 2015.
Beaucoup de bâtiments sont fissurés et soutenus par des étais pour ne pas s’effondrer. Et ces mêmes bâtiments sont loin d’être désertés. Très souvent, ils abritent des petites échoppes au rez-de-chaussée qui sont toujours ouvertes.
Arrivés sur la place, nous constatons à nouveau les dégâts du séisme. Certains temples sont toujours debouts …
… tandis que d’autres se sont effrondrés ou tiennent grâce à des étais. Les bâtiments ont vraiment beaucoup soufferts et il reste encore beaucoup de travail pour restaurer ce qui reste.
Nous rentrons dans la cours d’un palais et croisons la route d’un garde à l’entrée qui se prête volontiers au jeu des photos.
Il commence à être tard, le musée ferme dans 10 minutes. Nous pouvons tout de même rentrer mais nous ferons la visite au pas de course !
Lorsque nous sortons, nous essuyons une énorme averse de mousson. Nous restons à l’abri en attendant que ça passe.
L’averse est intense mais ne dure pas très longtemps. Nous ressortons et continuons de faire le tour des bâtiments. Dans la cours de l’un des palais, nous aurons la chance d’apercevoir furtivement la Kumari à la fenêtre. La Kumari est une petite fille, incarnation humaine de la déesse Taleju, vénérée par les hindous et les bouddhistes et vivant recluse dans le palais. A la puberté, elle revient à une vie normale et est remplacée par une nouvelle Kumari. Impossible de la prendre en photo et elle ne sort qu’à de rares occasion de son palais, pour participer à des cérémonies.
Nous quittons la place du Darbâr et repartons en direction de notre hôtel. En chemin, nous prenons le temps de faire les magasins, l’occasion d’acheter t-shirts et étoles en pashmina pour les offrir en France. Dîner dans un restaurant Thai de Tahmel et retour à l’hôtel.
