Il est à peine 7h lorsque le gérant de la guesthouse toque à notre porte pour nous prévenir que le petit déjeuner est servi. Nous avions demandé à l’avoir à 7h30 mais soit. A peine la porte refermée, ça toque à nouveau. Cette fois, c’est Dam qui me tend deux sachets de Jimbu, en cadeau pour Anne et moi, avec un joyeux « Good morning » ! Je pense que nous avons un bon petit stock pour un moment.
Nous bouclons nos sacs et descendons prendre notre petit déjeuner. Nous avons ensuite encore pas mal de temps avant de partir à l’aéroport. Je sors un peu dehors. Le ciel est dégagé et je peux profiter d’une magnifique vue sur la chaine du Nilgiri.
A 8h, nous partons pour l’aéroport. Nous sommes très en avance. Dam essaie de nous faire prendre un avion plus tôt, en vain. Tout est complet. Nous partirons donc à 10h, comme prévu.
Pendant les 2h où nous patientons, la fille de la douane vient qui tourne en rond vient s’asseoir à coté de moi et tape la causette. Ce sera bizarre un peu plus tard de passer devant elle, d’ouvrir nos sacs et de les voir plonger les mains dedans, puis de passer à la fouille avec elle.
Notre avion arrive. Un joli petit coucou, comme à l’aller. Le temps que les gens qui arrivent débarquent et nous embarquons à notre tour. Nous apercevons le pilote qui est assez incroyable. Brun, gominé, lunettes de soleil à verres jaunes, mocassins et pantalon à pinces : il a des airs d’Aldo Maccione. Pendant tout le vol, il gardera un air nonchalant, dodelinant de la tête et regardant à droite et à gauche. Tranquille.
Je choisis une place à gauche, dans l’espoir de voir les Anapurnas. Mais il y aura trop de nuages. Je pourrai juste observer les vallées en bas.
Nous arrivons à Pokhara. C’est une petite ville mais le contraste est tout de même saisissant après 10 jours de hauts plateaux Himalayen.
Nous prenons un taxi pour rejoindre la Villa Papillon, la guesthouse où nous étions restées une nuit en arrivant. Il est temps de dire au revoir à Dam, notre guide. Nous avons passé vraiment un très bon séjour à ses cotés et c’est quelqu’un de très sérieux et attentionné pour ses clients. J’espère pouvoir voyager à nouveau avec lui si je reviens au Népal.
Nous nous posons un peu, prenons une douche puis nous partons visiter le temple hindou de Tal Bahari qui se dresse sur une île sur le lac Phewa.
Pour y accéder, nous prenons un petit bateau, fait de deux canoés reliés par de grandes planches. Et au bout, un mec qui rame pour nous faire traverser. Ce n’est pas très long mais il nous fait faire le tour de l’île avant d’accoster.
L’ile est toute petite, nous en faisons vraiment vite le tour. L’intérêt est ce temple hindou, où tout le monde vient se recueillir et faire sonner le chemin de cloches qui l’entoure.
Nous sommes bien loin des temples bouddhistes du Mustang et de leur simplicité. Ici, tout est couleurs.
Nous restons un moment sur l’île, prenant le temps de profiter des lieux et de la vue sur le lac, assises sur les marches. Nous retraversons un peu plus tard et passons ensuite la soirée dans un restaurant de la ville.
Demain, retour à Katmandou pour nos deux derniers jours avant de rentrer en France.
