Ma dernière journée en Ecosse sera consacrée à une visite un peu plus approfondie de Glasgow. La ville m’a fait une bonne impression le premier jour et je suis assez impatiente de me promener dans ses rues, de m’imprégner un peu plus de sa culture et de son histoire.
Ça commence par la cathédrale et le cœur médiéval de la ville. Je remonte la longue High street, bordée d’immeubles victoriens et j’arrive sur une petite place. Au fond se dresse la cathédrale gothique. Noire, si noire.
Je rentre à l’intérieur et je suis surprise par l’entrée et la nef de la cathédrale qui est tellement vide… Peu de mobilier, pas un cierge… De la pierre, rien que de la pierre. Et une boutique de souvenirs. Au premier abord, le lieu de culte semble s’être effacé au profit du lieu touristique.
Je m’avance dans le déambulatoire et j’en fais le tour. Le contraste avec la nef est saisissant. Ici la pierre si froide côtoie le mobilier en bois et la vie spirituelle du lieu prend forme et se révèle. Surprenante cathédrale !
Lorsque je ressors, je me dirige vers la colline qui est juste derrière la cathédrale et où se trouve son cimetière, Nécropolis. Celui-ci a été remanié à l’image du Père Lachaise et embelli au fil du XIXème siècle par de grands architectes. Je monte directement sur ses hauteurs et je déambule dans ses allées. Je me promène entre croix celtiques et mausolées néo-grecs, néo-égyptiens ou néo-normands.
Ces alignements si parfaits des tombes sont surprenants et certains monuments sont vraiment impressionnants !
Je redescends ensuite en ville et je me dirige d’abord vers la brasserie « Tennent », une entité de la ville. J’envisage un moment de la visiter mais pour une fois, la météo est clémente. Je préfère donc profiter des belles éclaircies pour rester en ville et me promener.
Je reviens vers High Street et je pars à la recherche d’une boutique de fripe indiquée dans mon guide. J’ai beau chercher, tourner, passer plusieurs fois au même endroit, je ne la trouve pas. Visiblement, elle n’existe plus. Je me dirige donc ensuite vers Kings Street où je tombe sur une boutique de fripes des années 70 et 80. Je flâne un moment dedans.
Puis, retour dans le centre-ville où je mange un morceau avant de partir en direction de Glasgow Green, le plus vieux parc public de la ville. Un parc immense mais plutôt désert aujourd’hui. Seules quelques mères et leurs enfants se promènent.
Je le traverse pour aller au People’s Palace. Il s’agit d’un petit palais, ancien centre culturel pour les ouvriers transformé en musée sur la vie des Glaswégiens. Un endroit où sont rassemblés des objets qui témoignent de la vie des habitants de la ville au fil des siècles, de reconstitutions de lieux de vie, d’écrits et de témoignages de personnes. Et quand on revient sur l’histoire de cette ville, de l’essor de l’industrie à son déclin, en passant par la pauvreté, l’insalubrité, et tout ce qui va avec, c’est encore plus bluffant de voir à quel point elle a su rebondir grâce à la culture. Un bien bel exemple à suivre !
Une fois la visite achevée, je vais acheter deux-trois trucs à manger et je regagne mon auberge de jeunesse. Ce soir, je dois boucler mon sac en vue du retour à Paris demain.
Cette fois, l’aventure écossaise est bien terminée. Mais elle laisse présager de nouvelles aventures dans la région. Ce n’était certainement qu’une mise en appétit !