Inutile de se presser ce matin : il pleut des cordes. Je reste tranquillement dans ma chambre, jusqu’à ce qu’une accalmie se profile en fin de matinée. Je ne sais pas si cela va durer mais je décide de partir marcher quand même. Je n’ai aucune envie de rester enfermée toute la journée. Je prends de quoi manger ce midi et je pars.
Ma cheville gauche n’est vraiment pas en forme ce matin donc je vais limiter la distance. Je décide de faire une boucle qui passe près du lac. Je commence à monter dans la forêt.
A un croisement, je bifurque sur la gauche pour monter jusqu’à un point de vue. Le chemin est tortueux, ça glisse un peu sur les pierres et les racines des arbres. J’arrive rapidement au point de vue. Un couple est déjà là. Je reste quelques instants à regarder le lac.
J’hésite un instant à manger ici mais finalement je rebrousse chemin. Plusieurs personnes arrivent et l’endroit n’est pas très grand.
Retour dans la forêt, je suis le chemin jusqu’à un nouveau point de vue. Cette fois, je suis seule. Je m’assois sur le banc et je mange un morceau face au lac.
Je repars. Un peu plus loin, encore un point de vue. Au loin, on aperçoit Saint Bartholomä.
Un peu plus loin, un chemin part sur la gauche et m’amène au bord du lac. Je le longe pendant un moment. J’aime beaucoup cet endroit, je prends mon temps, je m’assois sur un rocher. Il recommence à pleuvoir un peu mais je suis à l’abri sous les arbres. Je regarde les bateaux partir et revenir, je prends quelques photos.
Je continue encore un peu mais j’arrive vite au bout du chemin : ça s’arrête ici visiblement…
Je fais demi-tour et je rentre à Königssee. J’arrive à coté de l’embarcadère. Cette fois, il pleut beaucoup. Je flâne dans les magasins pour me mettre à l’abri, en attendant que cela se calme un peu. Je vais prendre un café pour me réchauffer : la température a vraiment chuté ! La pluie cesse peu de temps après. Je rentre à pied au camping.
Ce soir, je feuillète mon guide de la Norvège. Déjà des idées pour l’année prochaine…
Demain sera le dernier jour dans les montagnes bavaroises. Le baume du tigre a soulagé ma cheville pour le moment. Je devrais pouvoir marcher une dernière fois.