Grand beau ce matin. Soleil et ciel bleu. Voilà qui fait du bien.
Mon bus n’est qu’à 13h. J’ai le temps d’aller faire quelques achats en ville.
Retour au camping pour ranger mes affaires et plier la tente. Il me reste encore un peu de temps, j’en profite pour recharger mon téléphone.
Départ en bus pour Höfn. L’arrêt y est obligatoire pour continuer ensuite vers le sud. 4h de bus. C’est long. Et c’est dur quand le soleil brille. J’aurais préféré en profiter en étant dehors toute la journée.
Je connais cette route pour l’avoir empruntée il y a deux ans. Je ne m’en lasse pas. Les fjords de l’est : que ces montagnes sont belles !
Le bus s’arrête à Breiðavík. Je sors et déambule un peu dans les rues. Je n’ai jamais compris pourquoi le bus fait systématiquement une pause dans cette ville qui n’a pas grand intérêt… Enfin, le soleil brille et c’est bon de prendre un peu l’air.
Nous repartons une demie-heure plus tard. Les paysages défilent à nouveau.
Nous arrivons à Djúpivogur. Là encore, des souvenirs. J’ai passé trois jours ici il y a deux ans. De très bon souvenirs, j’avais beaucoup aimé cet endroit. Rien n’a changé.
Le chauffeur du bus sourit : ‘ça sent toujours le poisson ici’. Ce n’est pas faux. Je lui dit que j’y ai passé plusieurs jours il y a quelques années. ‘Ah oui ? Donc vous avez déjà senti le poisson ici ?’.
Le bus repart et ne s’arrêtera plus jusque Höfn. La dernière fois que je suis passée ici, il pleuvait des cordes. Je n’ai rien vu de la ville ni des paysages tout autour : le ciel était complètement bouché. Cette fois, le soleil brille et il fait chaud. Et je découvre une ville plutôt jolie, nichée au pied des montagnes et des langues du glacier. Belle (re)découverte !
Je plante ma tente au camping et je pars faire un tour en ville. Il est encore tôt et je veux profiter jusqu’au bout du beau temps. Je vais jusqu’au information center puis je prends le chemin qui longe la mer.
Je passe près d’habitations. De jolies petites maisons colorées. Tout est paisible… Des enfants jouent en bord de mer, pieds nus dans cette mer si froide.
Face à moi, les montagnes, le glacier. La vue est superbe.
Au plus près des montagnes, un golf. Il y a pire comme décor…
Mais pourquoi tout le monde m’a toujours dit que Höfn était moche ??
Et ce soleil qui n’en finit plus de briller !
Je reviens tranquillement au camping où je me pose pour écrire au soleil, en ‘terrasse’ devant ma tente. Je reçois un sms d’Edwige : elle a eu du mauvais temps en arrivant au Landmannalaugar. Grésille, brume, neige… Il ne fait pas bon aller dans le sud on dirait… Je croise les doigts pour que le soleil me suive à Skaftafell.
La nuit tombe, il fait un peu froid. Je ferme bien mon sac de couchage et je tire bien tous les cordons.