Réveil sous les rayons du soleil qui chauffent la tente.
Aujourd’hui nous avons prévu d’aller sur l’île de Bressay juste en face de Lerwick mais nous avons surtout prévu de prendre notre temps. Il y a un bateau à 9h. Si on le loupe, nous prendrons le suivant. Le mot d’ordre ? Pas de stress. Je reste dans mon duvet un moment… et me bouge vers 8h.
Dehors, beaucoup de vent. Cette nuit déjà, ça a bien soufflé. Mais le ciel est dégagé ce matin. Ça sent le coup de soleil… Je sors la crème solaire. Marie-Anne est levée depuis un moment et en a profité pour préparer le pique-nique de ce midi !
Petit déjeuner sous la tente.
C’est fait : nous avons loupé le bateau de 9h. Le suivant est à 10h45. Pour le coup, nous sommes très en avance et en profitons donc pour aller nous balader un peu dans Lerwick.
Les boutiques de pulls, les maisons en pierre, les petites rues…
Nous passons à l’Office de Tourisme pour nous renseigner sur le bateau pour l’île de Noss. C’est une petite île qui est derrière celle de Bressay où il y a une grande colonie de macareux. Mais la traversée se fait en zodiac et est donc très dépendante de la météo. Verdict : pas de bateau aujourd’hui, trop de vent. Nous nous contenterons donc de Bressay.
Passage par le petit port de plaisance.
Une réplique de bateau viking est amarrée un peu plus loin, le Dim Riv’.
En bord de mer, les maisons ont les pieds dans l’eau. Il suffit d’ouvrir la porte pour sauter dans son bateau.
Nous flânons un peu. Plus loin, deux mecs se baignent. Ok, il fait beau mais il faut quand même être courageux pour aller piquer une tête. Elle est à combien cette eau ? 13, 14°C ?? Respect !
Nous remontons un peu pour aller prendre le ferry pour Bressay. La traversée est rapide, 15 minutes. L’île est vraiment proche. Depuis le camping, j’avais même cru que la colline que je voyais était sur la même île que Lerwick alors qu’il s’agissait d’une des collines de Bressay.
Débarquement sur l’île. Peu de monde, on n’est pas gêné par les touristes… Nous allons faire un tour sur le site archéologique qui est juste à côté de l’embarcadère. Des structures en pierres, sortes de bassins. Les archéologues ne savent pas très bien à quoi cela servait : à cuisiner, à faire chauffer de l’eau et à se baigner… Mystère.
Nous partons ensuite à l’assaut de Bressay. Une île assez grande finalement, avec de grandes prairies et quelques collines à droite à gauche, couvertes de bruyères.
Direction le nord de l’île d’abord pour voir des pierres levées indiquées sur la carte. Ensuite, nous longerons la côte. Et nous verrons ensuite si nous continuons pour aller à l’embarcadère pour l’île de Noss…. Qui sait ? Si le vent se calme, nous pourrons peut-être traverser ?
Nous suivons un chemin. De part et d’autre, des champs de bruyère… des champs de bruyère… et des champs de bruyère.
Finalement, nous ne verrons pas les pierres levées : nous aurions dû tourner à un moment donné et nous avons oublié. Nous les apercevons quand même de loin… Tant pis, on continue notre route.
Nous décidons de faire un peu de hors-piste et de couper à travers champs (de bruyère) pour aller récupérer un autre chemin.
Des linaigrettes partout au milieu de la bruyère… Autant vous dire que c’est humide ! Ca floc-floc sous les pieds !
Tout à coup, un oiseau s’envole. Marie-Anne : ‘Mmmmm… C’est ce que je crois ?’… Oui… Un labbe parasite. On a dû le déranger. Reste maintenant à voir s’il n’y a pas son petit dans le coin. Si oui, il pourrait décider de nous attaquer et cette bestiole ne fait pas semblant en général : les labbes ne se contentent pas de plonger et de raser de près. Non, non, ils attaquent pour de vrai avec leur petit bec crochu.
A priori, nous ne voyons rien mais comme il tournicote autour de nous, nous décidons de bifurquer sur la droite même si cela nous fait faire un détour. Sauf qu’on se retrouve devant une clôture électrifiée…
Hop ! Marie-Anne sort ses jumelles et scrute au loin : il y a une porte à gauche. Retour sur nos pas, tout en restant attentives pour voir si le labbe ne revient pas…
Un oiseau s’envole derrière moi, je sursaute. Non, pas de labbe.
Nous passons la clôture mais nous nous retrouvons très vite face à une nouvelle, elle aussi électrifiée. Nous passons une seconde porte et cette fois, nous arrivons près d’un petit lac. Nous évitons de passer trop près de lui car plusieurs labbes volent dans les parages : mieux vaut rester à distance.
Nous rejoignons enfin la route et la suivons. Mais finalement, on renonce à aller à l’embarcadère pour l’île de Noss. Mine de rien, ce n’est pas à coté et la météo n’est pas au top : il y a toujours du vent et le ciel s’est couvert. D’ici qu’il pleuve…
Et on a faim ! Nous continuons la route et arrivons à proximité de plusieurs maisons. Un banc au bord de la route… On s’y arrête pour manger. Face à nous, un champ avec des moutons. Notre spectacle pendant que nous avalons nos sandwichs.
Retour à l’embarcadère pour prendre le ferry. Nous arrivons presque pile-poil au moment d’embarquer.
Traversée, vue sur Lerwick.
Arrivées en ville, nous allons voir un loueur de voiture. Nous avons prévu de louer une voiture à partir de mardi et pour les prochains jours, pour pouvoir aller plus facilement dans le nord, sans contrainte d’horaires. L’affaire est pliée rapidement. Nous voici avec une voiture pour 5 jours, à 168£. Avec toutes les assurances, deux conducteurs. Rien à voir avec les tarifs pratiqués en France. Je me souviens encore des 400€ pour 5 jours au mois de mai… Au point qu’on se demande pendant un moment si on a vraiment bien compris !
Retour au camping où nous nous posons un peu. Nous partons ensuite faire quelques courses. Tesco est juste en face du camping, il va devenir notre ami.
Mais avant, petit arrêt au Broch de Clickimin. Cette fois, c’est ouvert, nous pouvons accéder au site et nous promener dedans.
Je déambule au milieu des pierres. Le Broch n’est plus entier, il ne reste que la base qui est énorme !! Il devait vraiment être grand. On voit quand même encore quelques pièces, un escalier, un bout d’étage. Je monte, entre dans les pièces. Un petit côté labyrinthe.
Je suis fascinée par la régularité des murs, faits de pierres plates empilées les unes sur les autres.
Je ressors du Broch et retrouve Marie-Anne qui est restée à l’entrée. Elle s’est posée avec son cahier et ses aquarelles pour dessiner.
Et cette fois, direction Tesco ! On prend quelques bricoles pour ce soir et demain, et je cherche pendant un moment le chocolat. Pas de chocolat ? Quoi ??? C’est pas possible. Je tourne dans le magasin et je finis par le trouver, tout au fond au rayon des produits saisonniers (?!?). Le choix est réduit mais je trouve quand même mon bonheur.
Camping, diner.
Le soleil commence à se coucher et je propose de monter en haut de la colline qui est derrière le camping pour voir le coucher de soleil. Si c’est comme hier, ça promet d’être splendide. On part, on monte doucement… et là, déception. On se retrouve au dessus d’une zone avec de petites maisons sans aucun charme, à coté d’une zone industrielle… Raté pour le coucher de soleil avec vue sur la mer. Ajouté à cela que le ciel est loin d’être aussi beau qu’hier… Allez zouh ! demi-tour !
Thé / Chocolat pour se consoler.
J’ai le visage en feu : ça a bien tapé aujourd’hui et je n’ai pas remis de crème solaire. Erreur. J’ai aussi les yeux gonflés : allergie en cours ? Direction la douche, après quoi je me couvre d’huile d’argan pour apaiser tout ça. Espérons que je ne me réveille pas comme une écrevisse demain matin…
Photos de la journée
