Aujourd’hui sera pour moi une journée de transition à Bodø. L’occasion de se reposer un peu après la traversée des Lofoten et de reprendre des forces avant de partir pour le Spitzberg.
Une journée pour flâner un peu en ville et voir ce que je peux faire en arrivant à Longyearbyen. J’arrive quelques jours avant le début de mon trek mais je n’ai pas encore réfléchi à ce que j’allais faire.
Edwige est partie ce matin à 5h. Moi, je commence à bouger à 8h.
Premièrement : faire sécher la tente d’ici demain. Je l’étale donc dans la salle de bain. Il y a comme une odeur d’herbe et de marée…
Deuxièmement : recoudre un peu mon pantalon de pluie. Il a souffert encore un peu plus cette année. Cette fois, c’est sûr, je le jette en rentrant. Mais là, il faut qu’il tienne encore un peu…
Puis je sors en ville. A moi Bodø !
Comme l’avait prévu la météo, le soleil brille et il n’y a pas un nuage dans le ciel : grand bleu !
Ces grands écarts météorologiques m’étonneront toujours.
Je commence par aller faire un tour vers le port, où je me pose au soleil pour écrire un peu.
Puis je vais faire un tour dans les magasins du coin pour essayer de trouver des guêtres. Je n’en ai pas et quand je vois le sol trempé que nous avons eu aux Lofoten, je me dis que ce sera pareil voir pire tout là-haut… La quête est plus dure que prévue mais je finis par en trouver dans une petite boutique près du port.
Je reviens à l’auberge de jeunesse pour déjeuner. Repas local : croquettes de poisson et skyr.
Ce n’est pas de la grande cuisine mais ça fait plaisir de ne pas manger de plat lyophilisé !
Je décide de retourner ensuite en ville et de profiter du beau temps pour me balader dans les rues : du coté de la cathédrale, puis du coté du musée de l’aviation que je ne pourrai pas visiter… ça ferme à 16h et il est déjà presque 16h.
Retour à l’auberge de jeunesse. J’envoie un mail à une agence de Longyearbyen pour essayer de booker une escapade avec des chiens de traineau. J’espère avoir une réponse d’ici demain sinon je verrai directement sur place.
La journée s’achève. Ce soir, je dois boucler mon sac et essayer de tout faire rentrer. Ça se termine toujours au chausse-pied cette affaire. Cette fois encore, c’est juste mais j’arrive à tout faire tenir. J’espère juste ne pas dépasser les 23kg autorisés…
Le taxi est commandé pour demain matin et le réveil réglé aux aurores. Je suis prête pour la suite des vacances !