Ce matin, dernier rangements avant de quitter les lieux pour retourner à Reykjavik. Cette fois, le séjour touche vraiment à sa fin.
Certains d’entre nous prennent l’avion dès ce soir, d’autres demain, et après-demain, etc… La troupe va s’égrainer au fil des jours. Quelques chanceux resteront plus longtemps, la semaine de cours n’étant que le début de leur séjour. A ce sujet, j’échange encore quelques informations sur des lieux à visiter. En Islande mais aussi ailleurs : Norvège, Alaska… Idées de trek pour des séjours à venir.
Puis viens l’heure des au-revoirs. Le groupe de la guesthouse se sépare après une dernière photo dehors. De belles rencontres encore cette année…
La navette arrive. Nous chargeons les bagages et partons pour l’aéroport. Dans l’avion, peu de gens en dehors de nous. Décollage. L’avion effectue son virage au-dessus du Horntrandir. Je n’ai pas mon appareil photo à portée de main et je le regrette vraiment. Quelques lambeaux de brume s’étirent le long des montagnes. Et ces grands plateaux au sommet. Souvenirs… et déjà la nostalgie qui pointe.
Arrivée à Reykjavik. Le groupe s’égraine encore un peu à l’aéroport. Pour les français, il s’agit d’abord de fixer le rendez-vous avec Guðrún, notre professeur qui vient de quitter la France. Puis chacun se rend à son point de chute pour la nuit. Je passe à la guesthouse Aurora. Cette fois, j’ai pris un sleeping bag en dortoir. Pour une seule nuit, cela fera l’affaire. Je me pose un peu et repars très vite pour aller faire quelques courses.
Je rejoins ensuite mes camarades et nous nous dirigeons vers Harpa. C’est ici que nous prendrons un verre avec Guðrún et ses filles. Cela fait plaisir de la revoir même si nous prenons vraiment conscience qu’il s’agit d’un au-revoir : elle ne sera pas là pour les cours à Paris.
Nous partons ensuite dîner à l’icelandic bar. Soupe sur le pouce pour Martine et France qui nous quittent très vite pour aller prendre le flybus. Direction Keflavik et la France. Je reste donc avec Stéphane et Jean-Marc.
La soirée se termine tranquillement. De retour à la guesthouse, je croise à nouveau une canadienne qui était à Ísafjörður, dans notre guesthouse. Le pays est vraiment petit. Déjà l’année dernière, j’avais croisé plusieurs fois certaines personnes, à des endroits différents. Nous échangeons quelques mots mais ne pouvons pas vraiment discuter. Dans la pièce, tout le monde dort déjà.