La journée commence par le cours d’Ólöf, comme chaque jour. Encore beaucoup d’informations à assimiler alors que je préfèrerais être dans mon lit…
Ce midi, nous avons 1h de grammaire programmée avec Petur, pour finir de faire le tour de nos questions de la veille. Mais finalement, je vais zapper le cours et prendre le temps de manger à la guesthouse.
L’après-midi commence par un cours de vocabulaire sur ordinateur. Je lutte pour ne pas dormir mais je pique du nez devant mon écran. J’ai besoin de bouger !!
Next step : ‘Speal aloud’ avec Halldóra une actrice. Elle va nous faire travailler la prononciation en nous faisant faire des lectures et des exercices d’improvisation. Elle commence tout d’abord par nous distribuer un schéma énigmatique…
A nous maintenant de prononcer les voyelles en suivant ce schéma et de recommencer en les associant à différentes consonnes.
Elle nous distribue ensuite les paroles de plusieurs chansons. J’en reconnais une : ‘Vísur Vatnsenda Rósu’. Magnifique chanson… Mais triste…
Halldóra nous propose maintenant de choisir un texte et de passer les uns après les autres pour le lire devant tout le monde. Elle nous demande non seulement de travailler la prononciation mais aussi le rythme, l’intonation et l’énergie de la langue.
Je suis la première à passer. Pas d’hésitation, je choisis ‘Vísur Vatnsenda Rósu’. Je suis déjà familière avec les paroles, autant travailler la prononciation. Je bute sur un mot mais finalement, l’ensemble est assez fluide. Halldóra me dit que c’est très bien et n’a rien à dire. Je ne sais pas trop comment le prendre… Est-elle clémente ? En tout cas, l’exercice est vraiment très enrichissant.
Ce soir, nous allons de nouveau voir un film. Ingi Björn nous a mis à disposition l’ordinateur pour voir ‘Heiðin’. Je m’ennuie un peu pendant le film. Cela pourrait être bien mais il manque de rythme, les choses ne sont pas assez poussées. La fatigue ajoutée à cela, je suis à la limite de m’endormir sur la table.
Après le film, nous allons tous boire un verre. Cette fois, le cercle des étudiants est plus large que les seules personnes partageant la guesthouse avec nous. A peine arrivés, un marin islandais vient s’incruster à notre table. Un verre dans chaque main. Je le trouve lourd, il a bu trop de cognac. Je ne l’apprécie guère et je ne suis pas la seule. Heureusement, je suis à l’opposé de la table. Je n’ai pas trop à subir ses mauvaises blagues et le récit de ses aventures. Une autre partie des étudiants nous rejoint peu de temps après, alors qu’ils ont de nouveau passé l’après-midi à vadrouiller dans la région. Ça amène un peu de fraîcheur, ça ne fait pas de mal. La soirée est encore riche en discussions et en échanges.
Retour sous les étoiles.