Voici venir mes deux derniers jours de vacances. Ces deux jours, je vais les passer à Reykjavik et aux alentours. Mes derniers moments d’évasion avant de retrouver la jungle Parisienne.
Durant ces deux jours aussi, notre petit groupe de marcheurs va se disperser, certains prenant le chemin du retour avant les autres.
Pour la journée du 15 août, je décide pour ma part de rester dans la capitale islandaise. Les autres tenteront de louer une voiture pour deux jours, histoire de se promener dans les environs, mais ils se casserons le nez : il n’y a aucune voiture disponible. Un nouveau signe de l’overdose touristique de l’île.
Ma journée se passe donc au rythme des visites et des retrouvailles avec de vieilles connaissances.
Coté visites, je flâne un moment dans la bibliothèque de la ville, m’arrêtant au hasard dans les allées pour feuilleter les livres. Je monte ensuite au dernier étage pour visiter le musée de la photographie. Malgré mes multiples séjours ici, je n’y suis encore jamais allée. En ce moment, s’y tiennent une exposition de portraits des habitants des fjords de l’ouest et une projection de photos de Hverargerði. En bonus, sur les murs de l’escalier qui mène à la sortie, de vieilles photos de Reykjavik et de ses habitants sont exposées. De belles scènes de vie, dont une montrant une distribution collective d’huile de foie de morue à des enfants… L’expression de leur visage prête à sourire…
Le lendemain, notre groupe est réduit à quatre personnes. Je me joins à eux et cette fois, nous réussissons à louer une voiture pour la journée. Nous partons en direction de Hverargerði. Là encore, c’est un endroit que je n’ai jamais pris le temps visiter auparavant. Nous nous garons et nous suivons le chemin qui s’enfonce au cœur des collines fumantes.
Partout autour de nous, ça fume et ça bouillonne. Coté bulles, l’eau jaillit directement du sol, dans de grosses marmites…
… ou de petites cavités, de la colline.
Une petite heure plus tard, nous arrivons à la rivière d’eau chaude. L’endroit est surtout connu pour cela : la plupart des gens qui viennent ici le font pour se baigner en pleine nature. Et c’est bien ce que nous avons l’intention de faire !
L’approche est facilitée grâce à des pontons en bois. Cet aménagement permet aussi de préserver les abords de la rivière, face à l’afflux de touristes. Nous longeons encore un peu la rivière pour trouver le meilleur endroit où se baigner. Plus loin, là où l’eau est la plus chaude, il y a un peu plus de monde. Nous préférons revenir sur nos pas pour être plus au calme, même si l’eau est nettement moins chaude. Nous posons nos affaires au bord et barbotons quelques minutes. Voilà : c’est ça qui est génial en Islande ! Vient le moment de sortir de l’eau et là, c’est nettement moins drôle : si l’eau est chaude, dehors, ce n’est pas le cas, surtout avec ce petit vent qui souffle assez fort. Nous nous séchons et nous rhabillons très rapidement ! Nous repartons vers le parking. Cette fois, nous avons le vent de face et nous arrivons à la voiture frigorifiés !
Nous reprenons la route et partons en direction de la zone géothermale de Krýsuvík – Seltún, dans la péninsule de Reykjanes. De nouveau un endroit où je n’étais jamais venue auparavant. Le site est nettement plus coloré que Hverargerði et ressemble beaucoup à celui de Námafjall, près de Myvatn.
Là aussi, ça fume et ça bouillonne partout ! Pas question de sortir du chemin et de poser les pieds n’importe où…
Je vous laisse aussi imaginer l’odeur de soufre qui se dégage ici…
Le site n’est pas très grand, nous en faisons vite le tour. Nous reprenons la route, direction Reykjavík. Sur le chemin, nous nous arrêtons au bord du lac Kleifarvatn. La vue est superbe, toute de vert et de noir. Nous en profitons quelques minutes mais nous ne restons pas très longtemps. Il fait plutôt froid avec ce vent qui souffle toujours autant et surtout, nous devons rendre la voiture à 18h.
Retour en ville et voici déjà venir notre dernière soirée. Dernier dîner à l’Icelandic bar, qui a ré-ouvert dans le centre-ville, et dernier verre au Micro bar.
Cette fois, mon périple se termine. Demain, le reste du groupe va se disperser et il sera temps pour moi de rentrer à Paris. Avec dans mes bagages, bon nombre de souvenirs et d’images.
Ainsi se termine mon périple estival.